complexité

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Edgar Morin, Né en 1901 Sociologue francais, qui a développé un esprit interdisciplinaire dans le cadre de la théorie de la complexité.

La théorie de la complexité Tant dans le cadre de la théorie générale des systèmes que dans d’autres contextes scientifiques et culturels, la notion de complexité a joué un rôle fondateur et peut-être révolutionnaire. L’émergence de cette nouvelle façon de décrire la réalité (en particulier celle des être vivants) est due à plusieurs auteurs, parmis lesquels on retrouve von Bertalanffy, accompagné par J.H. Woodger, J. Negdham, J.B. Haldane, qui, dans la recherche biologique, se sont opposés au paradigme mécaniste et vitaliste. Penser en termes de complexité signifie reconnaître le principe olistique selon lequel l’unité de l’organisme n’est pas réductible à la somme de ses parties constitutives. Nous proposons la formulation suivante : Totalité = des parties  +  leur organisation (= des relations) La ‘complexité’ a traversé un grand nombre de disciplines différentes : de la psychologie de la Gestalt de Köhler à l’analyse de l’organisation de Ashby, de la théorie des systèmes de von Foerster aux études d’Atlan et à la théorie de l’autopoièse de Maturana et Varela. Elle a été au centre de la cybernétique, qui peut être définie comme la science de la complexité. Autour de ce nouveau paradigme, nous pouvons assimiler l’œuvre d’autres auteurs qui se sont penchés sur le problème du fonctionnement des systèmes complexes : la théorie des systèmes sociaux de N. Luhmann, les recherches de l’économiste H. Simon, l’écologie de l’esprit de G. Bateson, l’épistémologie génétique de J. Piaget, l’épistémologie olistique d’E. Morin, la thermodynamique de I. Prigogine, l’éthologie de K. Lorenz, l’embryologie de C. H. Waddington, la théorie mathématique de la morphogenése de R. Thom. Des études de disciplines très lointaines entre elles dans une visions segmentée de la science se trouvent du coup à travailler les une à côté des autres, grâce à l’émergence d’une épistémologie qui tend à relier ce qui a été divisé.